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Un robot domestique un peu trop fort

Google reprend le lead

Welcome back, chers lecteurs augmentés.

Tout d’abord, je pense que certains d’entre vous n’ont pas eu les images sur le mail de la semaine derniere. Toutes mes excuses pour cela, vous pouvez lire le billet de la semaine derniere juste ici.

Cette semaine nous abordons les robots domestiques qui ont des aptitudes potentiellement peu utiles au sein d’un foyer, ainsi que Google qui impose sa dominance en tentant de devenir la base technique pour toutes les innovations en IA. Enfin, c’est également le retrour des Quick News, que vous trouverez en fin de ce billet.

Au menu aujourd’hui,

Temps de lecture estimé : 6 minutes

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🤖 Robots trop forts pour l’humain ?

Un lanceur d’alerte qui dérange — Figure AI, la startup soutenue par Nvidia, est poursuivie par son ex-responsable de la sécurité produit, Robert Gruendel. Il affirme avoir été licencié quelques jours après avoir alerté la direction que leurs robots étaient “assez puissants pour fracturer un crâne humain”.

Des alertes ignorées — Selon lui, l’entreprise aurait réduit son plan de sécurité immédiatement après avoir conclu sa levée de fonds à une valorisation de 39 milliards de dollars. Figure dément, mais la plainte pourrait devenir le premier grand cas de lanceur d’alerte dans la robotique moderne.

My take -  Le fantasme un peu dangereux

Au delà de la question de la sécurité, l’obsession de l’industrie pour la forme humanoïde me semble notable. Comme si c’était forcément la plus utile, la plus efficace ou la plus “noble”.

En réalité, vouloir créer des machines qui nous ressemblent à ce point soulève un vrai malaise. Et quand ces robots deviennent assez puissants pour causer des blessures graves, l’enjeu dépasse largement la performance technologique.

Nous jouons avec les limites de ce que notre société est prête à accepter. Le débat est donc de moins en moins technique, mais plus culturel.

🎲 Google souhaite devenir le terrain de jeu de l’IA

Le retour en force — Quand ChatGPT est sorti, Google avait l’air d’avoir pris un coup de vieux. Deux ans plus tard, entre Gemini 3, Nano Banana et Antigravity, Wall Street parle déjà du “vrai comeback” du géant.

Le stack complet — Contrairement aux labos IA qui louent leur compute, Google possède tout : ses propres puces (TPU Ironwood), ses modèles (Gemini), son cloud, son navigateur, son OS, sa suite de travail, YouTube, Search, Android… c’est l’infrastructure du web elle-même.

My take - Une stratégie claire

Si Gemini reste dans le haut du classement, Google ne sera pas juste “dans la course”. Il prépare un futur où les créateurs d’IA s’appuieront naturellement sur ses outils, ses serveurs, ses IDE, son écosystème.

Devenant ainsi la base technique sur laquelle tout le monde bâtira ses agents, ses produits et ses modèles.

Leur stack actuel ainsi que leur base d’utilisateurs leur donne un avantage évidemment indéniable.`

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☀️ Google veut envoyer ses data centers dans l’espace  Google prépare Project Suncatcher, un plan pour lancer des satellites-data centers solaires dès 2027. L’idée est de profiter d’une énergie solaire 8x plus abondante qu’au sol pour alimenter l’IA, et réduire la pression sur les réseaux terrestres, le tout si SpaceX parvient à faire baisser les coûts de lancement.

Amazon lance la livraison en 30 minutes  Avec Amazon Now, le géant teste à Seattle et Philadelphie la livraison des courses en moins de 30 minutes, directement intégrée dans l’app Amazon, et vient ainsi directement conccurencer des services comme Uber Eats.

🍏 Apple remplace son patron de l’IA (pour essayer de rattraper son retard)  John Giannandrea quitte Apple après sept ans sans réussir à moderniser Siri ni suivre la vague IA. Il est remplacé par Amar Subramanya, ex-Google Gemini et tout juste arrivé de Microsoft.

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C’est tout pour aujourd’hui.

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le billet de cette semaine ?

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