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L'Australie tire la prise
L'Arabie veut le trône de l'IA

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L’Australie interdit les réseaux sociaux aux moins de 16 ans, Google continue de briller et l’Arabie Saoudite s’offre le rôle de place majeur dans la course au développement de l’IA.
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🚫 L’Australie bannit les moins de 16 ans des réseaux sociaux

Une loi historique — L’Australie ajoute Twitch à sa liste noire des plateformes interdites aux moins de 16 ans. À partir du 10 décembre, les réseaux devront bloquer les nouvelles inscriptions de mineurs et supprimer les comptes existants. Pinterest, lui, échappe (mystérieusement) au couperet.
Un bannissement massif — Twitch rejoint Facebook, Instagram, Threads, TikTok, Snapchat, X, YouTube, Reddit et Kick. Les amendes peuvent grimper jusqu’à 49,5 millions de dollars australiens pour les entreprises qui ne prennent pas de “mesures raisonnables”.
Les plateformes se mettent au garde-à-vous — Meta a déjà commencé à prévenir les utilisateurs soupçonnés d’être mineurs. Roblox et Discord sentent le vent tourner et ajoutent discrètement des vérifications d’âge sur certaines fonctionnalités pour éviter de finir sur la liste.
Un nouveau modèle global — L’Australie applique aujourd’hui le régime d’âge le plus strict du monde. Les géants américains ne comptent pas laisser faire et feraient déjà pression sur l’administration Trump pour intervenir. Pendant ce temps, l’UE et plusieurs États américains préparent des lois similaires.
My take - La frontière entre vision et spéculation
La tech et nos réseaux sociaux n’ont jamais été conçus pour un public jeune, et on en paye encore les conséquences : anxiété, comparaison sociale, addiction, perte d’attention.
Dans le meilleur des cas, ces outils peuvent éveiller une vraie créativité, surtout quand on crée plus qu’on ne consomme, mais soyons honnêtes : la majorité des gens consomment bien plus qu’ils ne produisent.
Pourquoi nos réseaux ont-ils un impact si négatif qu’on finit par devoir les interdire aux jeunes ? Changer notre rapport à ce qu’on poste, et à ce qu’on cherche à y trouver, serait peut-être un début de réponse.

🧲 Google Antigravity change la façon de vibe coder

Un nouvel environnement de code — Google lance Antigravity, un espace de développement IA gratuit (pour l’instant) qui revoit complètement la manière dont on interagit avec des agents. Là où tous les outils entassent l’assistant dans l’éditeur, Antigravity fait le choix inverse : le code d’un côté, les agents dans leur propre fenêtre dédiée.
Une idée simple mais puissante — Cette séparation soulage l’UI, clarifie le flux de travail et modifie littéralement le modèle mental. On peut faire tourner plusieurs agents en parallèle sur différents projets, même si, pour l’instant, on ne peut pas en exécuter plusieurs au sein du même projet.
Google contre Cursor ? — Cursor propose déjà une approche similaire via le split-view, mais ici c’est l’interprétation native de Google. L’outil est fluide, propre, et propose un tier gratuit avec limites d’usage.
My take - Le design stratégique et une place de leader méritée
Un simple choix de design peut complètement transformer notre manière d’utiliser un outil, et Antigravity en est la preuve. Séparer clairement le code et les agents change la perception, la fluidité et même la confiance qu’on place dans l’IA. Le design n’est jamais que cosmétique, il est structurel.
Google enchaîne les grandes annonces ces temps-ci. Dans l’IA, on est souvent “le meilleur” pendant quelques semaines seulement, mais quand on combine Antigravity avec la sortie de Nano Banana, on voit clairement que Google intensifie, et surtout affirme, sa présence dans la course à l’IA.
Force est de constater que des acteurs comme Apple, qu’on comparait souvent à Google auparavant, se retrouvent désormais de plus en plus éloignés.
🏜️ L’Arabie saoudite veut (et est en train de) devenir un géant de l’IA

Une annonce monumentale — HUMAIN, la plateforme saoudienne d’IA, dévoile des partenariats avec xAI, Nvidia et plusieurs géants américains. Au programme : 600 000 GPU, un data center de plus de 500 MW, et un déploiement national de Grok dans administrations et entreprises.
xAI s’exporte pour la première fois — L’entreprise d’Elon Musk installera son premier data center international en Arabie saoudite, via HUMAIN. Grok deviendra l’agent IA officiel du pays pour les usages gouvernementaux et corporate.
Un empire énergétique et matériel — Les deals s’étendent pour la première fois vers l’Ouest : HUMAIN construira aussi des data centers aux États-Unis, alimentés par Nvidia. AWS fournira 150 000 puces pour la nouvelle “AI Zone” saoudienne, et d’autres partenaires (AMD, Cisco, Adobe, Qualcomm) rejoignent le mouvement.
My take - L’après pétrole
L’Arabie saoudite est en train d’opérer sa plus grande transformation depuis l’ère du pétrole, et prépare déjà la phase d’après. C’est vital pour l’avenir du pays, et ses dirigeants le savent parfaitement.
Il y a quinze ans, on aurait eu du mal à imaginer de tels deals entre les États-Unis et Riyad, mais nous y sommes. À coups d’investissements colossaux, de deals stratégiques et de partenariats globaux, le pays est en train de devenir un territoire géopolitiquement central et puissamment positionné dans la course à l’IA.
Difficile aussi d’ignorer le rôle d’Elon Musk dans tout cet équilibre. Ses visites, ses conférences, son réseau, et maintenant le choix de Grok comme agent national, envoient un signal fort.




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C’est tout pour aujourd’hui.
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