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Yogi, le robot qui veut devenir votre ami
La guerre de l'appropriation culturelle

Welcome back, chers lecteurs augmentés.
Avons-nous besoin de robots plus humains, ou d’humains plus présents ? Pendant que vous réfléchissez à votre réponse, sachez aussi que le Japon se débat tant qu’il le peut face à l’appropriation de ses bijoux culturels par l’IA.
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dark blue, glowing jellyfish floating in the dark, macro photography, underwater, in the style of national geographic photography.
🧑🤝🧑 Yogi, le robot qui veut devenir votre ami

Un robot pour la maison, pas l’usine — Alors que Tesla et d’autres misent sur des robots pour l’industrie, Cartwheel Robotics vise nos foyers avec Yogi, un humanoïde conçu pour interagir et accomplir des tâches domestiques tout en apportant une “présence amicale”.
Un compagnon plus qu’une machine — Fabriqué avec des matériaux souples et un design sécurisant, Yogi est pensé pour être intuitif, fiable, et capable de véritables échanges émotionnels avec les humains. L’entreprise parle d’un robot “capable de connexion humaine authentique”.
Un pas vers la cohabitation — L’objectif de Cartwheel n’est pas seulement la performance, mais la création de compagnons capables de compréhension émotionnelle. Une direction qui séduit les chercheurs et le secteur médical, intéressés par des usages thérapeutiques.
My take - La connexion artificielle
Même si cette réalité semble encore lointaine, je pense que nous allons vivre l’arrivée en masse des robots domestiques. Seulement, a-t-on vraiment besoin de robots capables d’une “connexion plus humaine” ? Et pourquoi ne pas simplement… utiliser les humains pour cela ?
Que ce soit bien ou non, une chose est sûre : nous avançons vers une société de plus en plus dépendante de ses machines, et pas seulement pour leurs capacités, mais pour les liens émotionnels qu’elles nous offrent.
Peut-être que le vrai signal à retenir, c’est celui de travailler sur notre propre rapport à l’émotion et à la présence, avant de la déléguer à des circuits imprimés.

🎌 Le Japon vs OpenAI, guerre culturelle

Tokyo tire la sonnette d’alarme — Le gouvernement japonais a officiellement demandé à OpenAI de ne pas enfreindre les droits d’auteur, après que Sora 2 a permis de générer des vidéos reprenant des personnages d’anime et de jeux iconiques comme One Piece, Demon Slayer ou Pokémon.
Un patrimoine à protéger — Le ministre de la stratégie pour la propriété intellectuelle et l’IA, Minoru Kiuchi, a qualifié le manga et l’anime de “trésors irremplaçables que le Japon offre au monde”. Une déclaration qui reflète la fierté culturelle d’un pays dont la créativité anime, musique et jeux vidéo a marqué la planète entière.
Une frontière juridique floue — Le Japon applique depuis septembre son AI Promotion Act, censé encadrer le développement de l’IA tout en favorisant l’innovation. Mais ce texte reste sans sanctions claires pour les abus, misant plutôt sur la coopération volontaire des entreprises.
My take - La frontière entre hommage et détournement
Le Japon a toujours su garder la main sur sa culture : anime, manga, jeux ; tout ce qui façonne notre imaginaire collectif vient en grande partie de là.
Leur inquiétude est donc légitime. Mais honnêtement, tenter de bloquer l’accès de l’IA à ce contenu paraît presque désespéré. Internet regorge déjà de références, d’images, d’histoires : filtrer une partie précise de cette matière créative semble vain.
Et surtout, on peut se demander si empêcher l’IA de s’inspirer de l’anime ne risque pas, à long terme, d’affaiblir l’évolution même de cette culture. La création japonaise a toujours su absorber, transformer, réinventer. Peut-être que le véritable défi n’est pas d’interdire, mais de guider cette nouvelle ère de co-création.




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