OpenAI s'attaque à la musique

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OpenAI est partout et ils comptent bien le rester. Cette semaine nous étudions le souhait de l’entreprise leader sur le marché de s’accaparer une partie de l’industrie grandissante de la musique générée par IA, ainsi que la guerre froide qui prend place avec Microsoft dans la course à l’AGI.

Au menu aujourd’hui,

• 📸 Photo ou IA ?

• 🎵 OpenAI veut aussi sa part du son

• 🧊 OpenAI, Microsoft et la nouvelle guerre du contrôle

• ⚙️ AI Tool Kit

Temps de lecture estimé : 4 minutes

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Prompt de l’image

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🎵 OpenAI veut aussi sa part du son

Un nouveau joueur entre dans la scène — Selon The Information, OpenAI planche sur un outil de génération musicale capable de créer des bandes-son ou d’ajouter des instrumentaux à des voix, à partir d’un simple texte ou d’un prompt audio. Une annonce qui intervient quelques jours à peine après que l’app musicale IA Suno a quadruplé son chiffre d’affaires récurrent à 150 millions de dollars.

Le terrain de jeu de Suno — En quelques mois, Suno a conquis les créateurs grâce à un outil gratuit et bluffant, qui transforme une phrase en chanson complète. Son succès repose autant sur sa technologie que sur sa stratégie : séduire les musiciens, non les remplacer, en leur proposant des outils pour booster leur créativité plutôt que de la cannibaliser.

La menace d’un géant — Mais avec OpenAI dans la course, le marché pourrait vite se resserrer. L’entreprise dispose d’une puissance de frappe sans équivalent : accès à ChatGPT, intégration multi-produits, et un capital de notoriété colossal. Ce qui pourrait rendre la compétition presque inégale.

My take - OpenAI everywhere

OpenAI est encore sur le point de marcher sur un business florissant. Suno s’était taillé une place solide en très peu de temps (leur produit est vraiment impressionnant, même en version gratuite) et avait déjà redéfini l’industrie musicale.

J’en entends d’ailleurs de plus en plus dans mes découvertes Spotify, et certaines tracks sont objectivement bonnes. Leur virage marketing “pour les musiciens” les positionnait comme alliés plutôt qu’ennemis… mais si OpenAI décide d’y aller, toute cette stratégie risque de voler en éclats.

Reste une question : jusqu’où OpenAI doit-il aller ? Vouloir être partout, c’est fascinant, mais à force d’être omniprésent, on finit peut-être par diluer sa propre magie.

🧊 OpenAI, Microsoft et la nouvelle guerre du contrôle

OpenAI devient une entreprise à but public — Sam Altman et son équipe ont bouclé leur transition vers un Public Benefit Corporation, permettant à OpenAI de lever des fonds librement tout en affirmant agir pour “le bien commun”. La nouvelle structure place 26 % de la société entre les mains d’une fondation, 27 % chez Microsoft (soit environ 135 milliards de dollars), et le reste entre investisseurs et employés.

Microsoft garde les clés de l’IA — L’accord révisé accorde à Microsoft l’exclusivité des modèles OpenAI jusqu’en 2032, ainsi qu’un contrat Azure de 250 milliards de dollars. En parallèle, un panel d’experts indépendants décidera du moment où “l’AGI” (l’intelligence artificielle générale) sera officiellement atteinte. À partir de là, chaque camp pourra poursuivre ses propres projets d’AGI… mais sans utiliser le code de l’autre.

My take - L’AGI, un Graal sous contrat

Derrière les discours sur “le bien public”, ce remaniement a tout d’un jeu d’échecs à plusieurs milliards. Microsoft veut verrouiller les infrastructures, OpenAI veut garantir son indépendance, et tous deux avancent vers un but commun : L’AGI.

C’est tout pour aujourd’hui.

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