La société la plus valorisée au monde

Welcome back, chers lecteurs augmentés.

Cette semaine, full focus sur OpenAI, qui en plus de vivre l’une des sorties de produit les plus virales de l’histoire, devient également la société la plus valorisée au monde.

Au menu aujourd’hui,

• 📸 Photo ou IA ?

• 💸 OpenAI valorisée à 500 milliards

• 🎥 Sora devient mainstream

• ⚙️ AI Tool Kit

Temps de lecture estimé : 4 minutes

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Prompt de l’image

a silhouette of an elephant against the backdrop of dusk, with its trunk raised and visible in profile as it walks across flat ground towards distant hills. the sky is painted orange by the setting sun, creating long shadows that accentuate its majestic form. it stands tall on four legs, each one leaving a faint mark in the mud beneath it. its large ears sit motionless at rest, adding to its imposing presence.

💸 OpenAI valorisée à 500 milliards

Un record historique — OpenAI devient la société privée la plus valorisée au monde, à 500 milliards de dollars, grâce à une vente secondaire offrant 6,6 milliards de liquidités aux employés.

La victoire du produit… et de la culture — ChatGPT a fait plus que trouver son marché, il a conquis l’imaginaire collectif. Avant même de savoir ce qu’était un LLM, tout le monde connaissait déjà ChatGPT.

Pourquoi ça compte — OpenAI a construit la porte d’entrée de l’IA pour le grand public. Quand ta grand-mère aussi connaît la marque, c’est que la bataille culturelle est déjà gagnée.

My take - Le business de l’attention

Alors qu’OpenAI dépasse SpaceX, c’est intéressant de se demander pourquoi. Une partie de la réponse tient dans ce que toutes les grandes entreprises recherchent aujourd’hui : notre attention. Netflix, les réseaux sociaux, YouTube… tous la capturent, la monétisent, la recyclent.

ChatGPT, nous garde également sur son interface, sauf que cette fois, on passe du temps sur un outil qui, en théorie, nous en fait aussi gagner. C’est peut-être là sa vraie révolution : transformer la captation en restitution.

🎥 Sora devient mainstream

L’IA en mode viral — Je vous la présentait la semaine dernière, l’app grand public de Sora explose. Des clips de 10 secondes, un scroll façon TikTok, mais 100 % généré par IA.

Des règles plus claires — OpenAI annonce un système d’opt-in pour les droits à l’image, avec potentiellement un partage de revenus pour les ayants droit. Chaque export porte un badge Sora visible et une signature numérique qui suit les reposts.

Pourquoi ça compte — Pour la première fois, l’IA devient mainstream sans (trop) déraper : création facile, consentement intégré, traçabilité des contenus. Si le modèle tient, on passera du chaos du copyright à une ère de fan-fiction légale et assumée.

My take - L’image n’est plus une preuve

Il y a quelques mois à peine, Veo 3 nous impressionnait déjà. Mais la vraie rupture ici, c’est l’intégration légale du copyright dans la création générative. Le fait de pouvoir autoriser l’usage de son image et de sa voix, et de laisser les utilisateurs créer avec nous, change complètement la donne. OpenAI ne contourne pas le problème du deepfake, elle le retourne.

Sam Altman a d’ailleurs montré l’exemple en étant le premier à partager sa propre image pour alimenter Sora. Il faut accepter que c’est le monde dans lequel on vit. Plutôt que de combattre cette technologie, autant apprendre à composer avec elle.

C’est tout pour aujourd’hui.

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