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ChatGPT a tué la lettre de motivation
Les chiens pompiers sont là

Welcome back, chers lecteurs augmentés.
Pourquoi la lettre de motivation n’a plus aucune valeur, quels sont les élements que les recruteurs regardent désormais, avait-on vraiment besoin d’un enième clash entre milliardaire, et aurions nous enfin accès à des robots utiles ? Voici les questions que nous allons aborder ensemble cette semaine.
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Temps de lecture estimé : 6 minutes
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📄 Les lettres de motivation n’ont plus aucune valeur

Le constat — ChatGPT a rendu la rédaction de lettres de motivation complètement inutile. Ce qui était autrefois un exercice de style révélant la motivation, la précision et la compréhension d’un poste est désormais un simple copier-coller. Les recruteurs ne peuvent plus distinguer le vrai du généré, et l’un des filtres les plus humains du recrutement vient de disparaître.
Les effets — Une étude menée par Princeton et Dartmouth révèle que l’arrivée de l’IA dans les processus d’embauche a rendu les décisions “significativement moins méritocratiques”. Les candidats à haut potentiel sont recrutés 19 % moins souvent, tandis que ceux à plus faible compétence le sont 14 % de plus. Les recruteurs, noyés sous les candidatures “trop parfaites”, finissent par se désintéresser du tri.
Les nouvelles approches — Certaines entreprises comme Google reviennent à l’humain, en privilégiant les entretiens physiques. D’autres, comme Meta, misent au contraire sur la maîtrise de l’IA, en demandant aux candidats de prouver leur savoir-faire technique avec ces outils.
My take - L’humain augmenté (mais pas remplacé)
C’est intéressant de voir ces deux tendances émerger : ramener plus d’humain d’un côté, et exiger une vraie maîtrise de l’IA de l’autre.
À court terme, le futur du travail repose sur cet équilibre : savoir manier les outils modernes tout en restant un humain fonctionnel, capable d’esprit critique, d’émotion, et de discernement.
Parce qu’à compétences égales, ce n’est pas la lettre parfaite qui fera la différence, mais la personne capable d’en comprendre le sens.

💥 Musk vs. Altman : le clash que personne n’a demandé

Le contexte — Elon Musk a encore dégainé sur X, qualifiant Sam Altman de “sans âme”, “malhonnête” et “responsable de la chute de l’humanité”. De son côté, Altman n’a pas répondu.
Les faits — La tension remonte à la création d’OpenAI, quand Musk a quitté le projet après un désaccord stratégique. Cette semaine, il a ravivé la flamme après des critiques d’investisseurs sur Tesla et son “Full Self-Driving” toujours bancal. Plutôt que de répondre, il a préféré s’en prendre à OpenAI, qualifié de “marionnette de Microsoft”. Pendant ce temps, OpenAI atteint les 150 milliards de valorisation, contre 24 milliards pour xAI.
My take - L’arène moderne
Aux temps des gladiateurs, on avait le sable et les épées. Aujourd’hui, l’arène s’appelle X.
Pendant qu’Elon Musk et Sam Altman s’affrontent à coups de posts et d’ego, rien n’avance vraiment : ni la quête de la “vérité absolue”, ni celle de “l’alignement avec les valeurs humaines”.
Tout le drame du monde ne changera pas le fait que ces batailles publiques détournent l’attention des vrais enjeux : comprendre, encadrer et orienter l’intelligence artificielle avant qu’elle ne le fasse à notre place.
🔥 Les chiens pompiers arrivent

Une scène inédite — En Chine, une vidéo virale venue du Sichuan montrent des chiens robots utilisés lors d’opérations de secours par les pompiers. Ces quadrupèdes mécaniques, équipés de caméras thermiques et de capteurs, peuvent entrer dans des bâtiments en feu pour évaluer les dégâts et repérer d’éventuels survivants.
Un vrai cas d’usage — L’idée n’est pas nouvelle, mais c’est la première fois qu’on la voit appliquée à grande échelle. Les robots sont capables d’analyser la structure d’un bâtiment, d’identifier des zones instables et de transmettre des données en temps réel aux équipes humaines.
Pourquoi c’est différent — Là où beaucoup de projets robotiques cherchent encore leur utilité, celui-ci sauve potentiellement des vies. Pas de gadget, pas de démo : une mise en pratique concrète et utile.
My take - L’utilité avant la prouesse
C’est ce genre d’usage de la robotique qui m’intéresse, et qui me semble le plus pragmatique.
Pendant qu’on fantasme sur des humanoïdes bavards ou des IA de compagnie, d’autres créent des outils qui répondent à de vrais besoins.
La robotique ne doit pas forcément nous imiter ; parfois, elle peut juste nous protéger.




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C’est tout pour aujourd’hui.
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