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Un chef IA en cuisine à Dubaï
L'évolution en accélérée

Welcome back, chers lecteurs augmentés.
Ceci n’est pas une édition comme les autres.
C’est la 100ème.
Cent billets, cent plongées dans l’étrangeté du progrès, entre fascination et friction.
Et cette semaine encore, on reste dans le vif : un chef IA en cuisine à Dubaï, une forêt virtuelle qui calme les esprits, et des avatars flirty made in Musk.
Au menu aujourd’hui,
Temps de lecture estimé : 5 minutes


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🍽️ Un restaurant ouvre à Dubaï, le chef est une IA

Restaurant du futur – À la rentrée, le restaurant WOOHOO ouvrira en plein centre de Dubaï, à deux pas du Burj Khalifa. Le chef est une IA baptisé Aiman qui sera en charge des recettes, de l’ambiance et du service.
Un cerveau cuisinier – Aiman est un modèle IA entraîné sur des décennies de recherche en science alimentaire, des bases moléculaires et des milliers de recettes du monde entier. Il ne goûte pas, il calcule.
Cuisine augmentée – L’IA déconstruit chaque plat en textures, acidités, umami, et recombine le tout en recettes inédites. Des chefs humains se chargent ensuite d'ajuster, goûter, valider.
Soutien créatif, pas remplaçant – Aiman ne vise pas à remplacer les cuistots, mais à élargir leur horizon créatif. Il propose des associations improbables, optimise les restes, et vise une cuisine plus durable.
My take - Ce plat contient peut-être de l’IA
La cuisine demande de la créativité, de l’équilibre et de l’intuition. Comme dans l’art ou la musique, ces territoires sont déjà traversés par les machines. Aiman ne remplace pas les cuisiniers, il élargit leur champ d’action.
À terme, ce ne sont pas juste quelques restaurants hype qui intégreront l’IA, mais ce sera bel et bien silencieusement partout. On ne dira plus “recette conçue avec l’IA”, comme on ne dit plus “photo retouchée avec Photoshop”.

🌲 Une forêt dans le casque, du calme dans le cerveau

Forêt virtuelle – Des chercheurs du Max Planck Institute ont testé une expérience de bain de forêt en réalité virtuelle, avec visuel, son et odeur. Résultat : une amélioration nette de l’humeur, de la mémoire courte, et du sentiment de connexion à la nature.
Multisensoriel > visuel seul – Les participants stressés ont été exposés à quatre variantes : image seule, son seul, odeur seule, ou les trois combinés. C’est la version complète qui a eu l’effet le plus marqué sur le bien-être et la cognition.
Un substitut crédible – Bien que ça ne remplace pas une vraie forêt, les effets émotionnels sont bien réels. Même numérisée, la nature est capable de nous apaiser et de nous réancrer.
Usage en ville ou à l’hôpital – Les chercheurs imaginent ces expériences dans les salles d’attente, les cliniques, ou les villes sans verdure. Une “nature” accessible, sans feuille ni racine.
My take - Il est l’heure d’aller toucher de l’herbe
Ces bains de nature virtuelle ont leur place, dans une chambre d’hôpital, un bunker urbain, ou un hall d’attente sans fenêtre. Ils nous rappellent que notre cerveau, cette incroyable machine sensible, peut guérir même à travers une image.
En faire la norme serait néanmoins ce qui me semble se rapprocher le plus d’une grave erreur pour l’humanité.
Les pixels ne remplacerons pas de si tôt l’énergie de vie que la nature nous offre. Bien que nous évoluons de plus en plus vers une version bionique de notre existence, nous restons encore aujourd’hui des animaux de dame nature.


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